Dans le sillage de la chute du mur de Berlin, la mondialisation était perçue comme un progrès et célébrée comme un facteur de la prospérité mondiale et de paix. Aujourd’hui, retour du bâton. Elle n’a plus bonne presse – au moins en Occident. Alors qu’elle a bénéficié à une large partie de la population et permis une hausse du niveau de vie généralisée en quelques décennies, la voici accusée de tous les maux. Elle aurait fait disparaitre une partie du tissu industriel, accentué les inégalités, encouragé les migrations et endommagé la planète. Que vaut le procès ? Et que dit-il de notre vision du monde ?