C’est le philosophe Nietzsche qui a écrit : « L’État est le plus froid des monstres froids : il ment froidement ». Les sentiments, les passions, l’éthique ont peu à voir face à des États et des administrations qui sont des entités artificielles et désincarnées créées pour les besoins de la cause. Mais peut-on leur reprocher d’être ce qu’ils sont ? N’est-ce pas le prix à payer pour être efficace ?