Des journaux inodores, incolores ?

La presse écrite a-t-elle perdu son âme ? À l’inverse des journaux d’avant-guerre, les titres nationaux ne se distinguent plus vraiment l’un l’autre. Sauf exception, ils baignent dans un entre-deux idéologique consensuel qui explique sans doute en partie la désaffection dont ils sont victimes. Et le succès spectaculaire d’une presse largement présente sur internet, moins soucieuse d’équilibre et n’hésitant pas à s’engager et à ruer dans les brancards.

Animé par Memona Hintermann