Comment se fait-il que la prospérité économique de l’après-guerre suscite le désenchantement ? Comment se fait-il que la mondialisation des échanges débouche sur un repli, une quête de l’authentique ? À la veille de la révolte de mai 68, Raymond Aron avait tenté de répondre à ces questions dans un essai (Les désillusions du progrès) qui n’a pas pris une ride.