L’information est aussi un bien de consommation mal réparti. Dans une partie du monde, c’est une denrée rare, de qualité médiocre. Le choix est restreint. Dans les pays occidentaux, c’est l’inverse. L’information est abondante et les canaux sont multiples pour suivre l’actualité. Mais, dans ces pays, est-ce qu’abondance rime avec qualité ? Oui, pour les citoyens qui prennent la peine de filtrer les sources pour accéder à une information fiable. L’ « infobésité » guide les autres, autrement dit l’accès – notamment via internet – à un flux d’infos pléthoriques et en temps réel mais souvent médiocres et racoleuses. Le prix à payer pour être informé ?
