Historiquement, le progrès, en Occident, a été associé à la quête pour s’arracher à la nature, à la servitude, et acquérir la liberté. C’est aujourd’hui chose faite. Depuis, le combat a changé. L’idée même de progrès est contestée. Le mot ne fait plus recette ; on s’en méfie. Qui croit au progrès ? Et comment le mesurer ? Faut-il l’encadrer, l’orienter vers certaines directions, l’interdire dans d’autres ? Est-il également possible dans tous les domaines, dans les sciences comme dans les mœurs ? Et que met-on derrière ce mot-valise ? Entre le progrès qui ouvre sur le monde et le progrès qui enferme, ne faudrait-il pas lui préférer le mot d’ « avenir » ?
